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Alphonse de Lamartine
et Châbons

Alphonse de Lamartine est né le 21 octobre 1790 et mort le 28 février 1869.

Si la biographie d’Alphonse de Lamartine est largement liée à la Savoie et au lac du Bourget, il a aussi un lien fort tissé d’amitié avec le département de l’Isère. Cette amitié va commencer non loin des rives du lac du Bourget dans la petite ville de Belley, au collège, où il s’y fera aussi de solides amitiés notamment avec Aymon de Virieu.

Depuis Le Grand-Lemps où vivait la famille de Virieu revenue de Suisse après la révolution, le jeune Aymon de Virieu et son ami d’enfance Alphonse de Lamartine, au cours de leurs nombreuses balades à cheval, se prennent de passion pour un paysage typiquement romantique, propice aux rêveries de deux enfants du siècle. Les jeunes adolescents allaient souvent vers les ruines du château de Pupetières en suivant un vallon verdoyant. Mais de Pupetières il ne restait que des ruines : trois tours seulement.

En 1819, Alphonse de Lamartine vient se reposer, profiter de son ami et de la douce présence de ce paysage vallonné. C’est là qu’il écrira Le vallon , l’une de ses plus célèbres Méditations poétiques. 

Ils viennent souvent au bout du vallon rêver à une renaissance du château. Alors le rêve dessine le château.  Lamartine l’évoque dans une lettre : « Ce vallon est situé dans les montagnes du Dauphiné, aux environs du Grand Lemps ;  il se creuse entre deux collines boisées, et son embouchure est fermée par les ruines d’un vieux manoir qui appartenait à mon ami Aymon de Virieu. Nous allions quelquefois y passer des heures de solitude, à l’ombre des pans de murs abandonnés que mon ami se proposait de relever et d’habiter un jour. Nous y tracions en idée des allées, des pelouses, des étangs, sous les antiques châtaigniers qui se tendaient leurs branches d’une colline à l’autre. Un soir, en revenant au Grand-Lemps, demeure de sa famille, nous descendîmes de cheval, nous remîmes la bride à de petits bergers, nous ôtâmes nos habits, et nous nous jetâmes dans l’eau d’un petit lac qui borde la route. Je nageais très-bien, et je traversai facilement la nappe d’eau ; mais, en croyant prendre pied sur le bord opposé, je plongeai dans une forêt sous-marine d’herbes et de joncs si épaisse, qu’il me fut impossible, malgré les plus vigoureux efforts, de m’en dégager. Je commençais à boire et à perdre le sentiment, quand une main vigoureuse me prit par les cheveux et me ramena sur l’eau, à demi noyé. C’était Virieu, qui connaissait le fond du lac, et qui me traîna évanoui sur la plage. Je repris mes sens aux cris des bergers. »

Claude terrasse
et Le Grand-Lemps

Claude Terrasse, né le 27 janvier 1867 à L’Arbresle dans le Rhône et mort le 30 juin 1923 à Paris, est un compositeur français d’opéras et d’opérettes.

À 13 ans, Alexandre Luigini, le compositeur du Ballet égyptien, le prend dans sa classe d’harmonie et lui fait étudier le cornet et le piano. En 1882, il obtient un premier prix de solfège au Conservatoire de Lyon et entre comme trompette au Grand Théâtre. Deux ans plus tard il est admis à l’école Niedermeyer à Paris où il se prépare à son futur métier d’organiste.

Il débute comme maître de chapelle à l’Orphelinat de l’abbé Roussel à Auteuil. Au cours de son service militaire, à Grenoble, il fait la connaissance du peintre Pierre Bonnard. En 1890, il épouse sa sœur, Andrée Bonnard. Commencent de longs séjours au grand-Lemps.

À juste titre, Claude Terrasse est considéré comme le véritable successeur de Jacques Offenbach par sa verve comique et son humour pénétrant et caustique, et il a su comme Jacques Offenbach se choisir des livrets pétillants d’esprit. 

La recette de base était pourtant la même : parodie d’une époque (antiquité grecque, moyen âge, milieux diplomatiques, histoire biblique, etc…) avec un fourmillement d’anachronismes savoureux, de mots d’auteur, d’allusions politiques et sociales, sur une musique gaie, spirituelle, nerveuse, tout à fait contemporaine de l’époque de la création de l’œuvre.

Johan Barthold Jongkind
et le Dauphiné

On ignore trop souvent que, grâce au développement du chemin de fer, Johan Barthold Jongkind est arrivé à la gare de Chabons, un jour d’août 1873, avec son amie Joséphine Fesser pour un séjour d’été au Hameau de Mallein, chez son fils Jules Fesser.

Johan Barthold Jongkind est né en 1819 à Lattrop, en Hollande. Il s’installe à Paris en 1846 après s’être formé à l’Académie des Beaux-Arts de La Haye.

Au cours de l’été 1873, l’artiste arrive en gare de Chabons pour son premier séjour en Dauphiné, en compagnie de son amie peintre Joséphine Fesser. Ils vont rendre visite à Jules, le fils de Joséphine qui vit à Mallein, près du château de Pupetières.

Séduits par la région, ils y séjourneront à plusieurs reprises. En 1878, Jules Fesser achète La Villa Beauséjour à La Côte-Saint-André. Il y installera un atelier pour Jongkind.

Saisi par la beauté des paysages vallonnés des premiers contreforts du massif de Chartreuse,  équipé de son chevalet, de sa palette de couleurs et de son pinceau, Jongkind a réalisé pas moins d’une centaine d’œuvres autour de la Haute vallée de la Bourbre, puis de la plaine de  Bièvre et du territoire urbain de la Côte-Saint-André, mais aussi de Grenoble, Lyon et Genève. Et il n’oublia pas la commune de Chabons.

Il décède en 1891. Son corps repose au cimetière de La Côte-Saint-André.

 « C’est à lui que je dois l’éducation définitive de mon œil… »

Claude Monet, Le Temps, novembre 1900

Pierre Bonnard et
Le Grand-Lemps

Pierre Bonnard, né le 3 octobre 1867 à Fontenay-aux-Roses (Seine) et mort le 23 janvier 1947 au Cannet (Alpes-Maritimes), est un peintre, décorateur, illustrateur, lithographe, graveur et sculpteur français.

Issu de la petite bourgeoisie, esprit à la fois modeste et indépendant, il se met très tôt à dessiner et à peindre. Il participe à la fondation du groupe postimpressionniste des nabis, qui entendent exalter les couleurs dans des formes simplifiées. Vénérant toutefois les impressionnistes, Bonnard va tracer son chemin personnel à l’écart des avant-gardes qui suivront : fauvisme, cubisme, surréalisme.

Il produit énormément et connaît le succès dès le tournant du siècle. Grand voyageur amoureux de la nature, il se retire volontiers dans sa maison de Normandie mais découvre aussi la lumière du Midi : gardant un pied à Paris, il s’installe en 1927 au Cannet, avec Marthe, sa compagne et son modèle durant près de cinquante ans.

Le grand-père paternel, Michel Bonnard, était agriculteur et marchand de grain dans le Dauphiné : chaque été, il ramène la famille dans la demeure du Grand-Lemps, dont le vaste jardin jouxte une ferme où l’enfant découvre les animaux. Adolescent, il trouve là du temps pour peindre ; adulte, il y retrouve les siens à la belle saison, jusqu’à la vente du « Clos » en 1928. C’est pour lui comme un retour au paradis terrestre.

Pierre Bonnard observe et dessine depuis qu’il est tout jeune, sans cesse, partout, des scènes saisies au vol. Un carnet d’esquisses de 1881 contient sa première aquarelle de la Seine à Paris. Les étés suivants il dessine autour du Grand-Lemps et jusqu’au lac de Paladru. Ses premières huiles datent de 1887 ou 1888 : petits paysages du Dauphiné dans le genre de Corot, probablement peints en plein air.

Se balader

CIRCUITS DE BALADES À CHÂBONS

8 boucles d’une durée maximum d’1 heure pour découvrir les patrimoines de la commune en famille !

COLLINE DE PARMÉNIE

Sur les pas des pèlerins du XIIIe siècle, randonnez jusqu’à la table d’orientation de Parménie entre la vallée de l’Isère et celle de la Bièvre.

Départ : Beaucroissant
Distance : 8,4 km
Dénivelé : 360 m
Niveau de difficulté : moyen
Balisage : jaune
Durée : 3h20
Accessibilité : à pied, en vélo ou à cheval

 VTTistes et cavaliers, certaines portions sont réservées aux pratiquants expérimentés.

DES ÉTANGS DE THIVOLEY AU LAC DE PALADRU

Cette belle balade mène le randonneur de l’ambiance intime des étangs du Thivoley jusqu’au lac de Paladru et offre de beaux panoramas sur le ” lac bleu ” et la Grande Sure, sommet de la Chartreuse.

Départ : Oyeu
Distance : 11 km
Dénivelé : 310 m
Balisage : jaune
Difficulté : moyen
Durée : 3h
Accessibilité : à pied

ENTRE LIERS ET TERRES FROIDES

Randonnée vallonnée entre le Liers et les Terres froides, dans
des paysages variés : étangs, plaine et bois de Gourand.

Départ : Eydoche
Distance : 12,9 km
Dénivelé : 288 m
Niveau de difficulté : moyen
Balisage : jaune
Durée : 4h
Accessibilité : à pied ou en vélo
  Traversée de parc à bovins entre Flachères et l’Étang des Béroudiers

LA CHAPELLE DE LA SALETTE

Un parcours facile dans les collines boisées qui dominent le village de Bévenais et la plaine de la Bièvre, le Vercors et le massif de Belledonne.

Départ : Bévenais
Distance : 6 km
Dénivelé : 265 m
Niveau de difficulté : facile
Balisage : jaune
Durée 2h20
Accessibilité : à pied, en vélo ou à cheval

LA PLAINE DE BIÈVRE

Un itinéraire de faible dénivelé alternant les paysages et les traversées de villages.

Départ : Izeaux
Distance : 10,8 km
Dénivelé : 50 m
Balisage : jaune
Difficulté : moyen
Durée : 3h
Accessibilité : à pied ou en vélo
Traversée de route départementale

LE JARDIN DE TOURBIÈRES ET LE PETIT NAN

Une balade à consommer sans modération ! Du jardin de la tourbière au hameau du lac, cette boucle très variée en bordure de la Réserve naturelle vous offre la découverte d’espaces et d’espèces protégés.

Départ : Châbons
Distance : 4,3 km
Dénivelé : 71 m
Balisage : vert-chouette #2
Difficulté : facile
Durée : 1h
Accessibilité : à pied ou en vélo

LES TERRES FROIDES À VÉLO

Boucle cyclotouristique n°6
Un itinéraire balisé pour découvrir la région vallonnée des Terres Froides où alternent prairies, terres labourées et forêts.

Départ : Le Grand-Lemps – Réserve naturelle de la Tourbière du lac
Distance : 25,5 km
Dénivelé : 250 m
Balisage : n°6
Aire de départ : parking, panneau d’information et supports pour attacher les vélos.
Liaison vers le Lac de Paladru, distance : 12,5km pour rejoindre la boucle « Le tour du lac de Paladru » (n°1) à la sortie d’Oyeu.
Difficulté : facile
Durée : 2h
Accessibilité : à vélo

Variante courte :
Distance : 19 km
Dénivelé : 150 m
Durée : 1h25
Niveau : Facile

NOTRE-DAME DE MILIN

Dans un paysage vallonné typique des terres froides, randonnez vers la chapelle de Milin qui domine la vallée de la Bourbre.

Départ : Burcin
Distance : 9,6 km
Dénivelé : 259 m
Niveau de difficulté : moyen
Balisage : jaune
Durée : 3h05
Accessibilité : à pied, en vélo ou à cheval

RENAGE UNE CITÉ INDUSTRIELLE

Une agréable balade à la découverte du passé industriel de Renage, intimement lié à la rivière La Fure.

Départ : Beaucroissant
Distance : 9 km
Dénivelé : 270 m
Balisage : jaune
Difficulté : difficile
Durée : 3h
Accessibilité : à pied

SOUS L’ÉGLISE LE CHÂTEAU DE PUPETIÈRES

Sans difficulté, cette jolie balade est l’occasion de profiter de beaux panoramas sur la vallée de la Bourbre et le château de Pupetières. Dans ce vallon qui nous entoure, vous resterez très proches du centre village, de son église et de ce qui fonde le Châbons d’aujourd’hui.

Départ : Châbons
Distance : 2,3 km
Dénivelé : 71 m
Balisage : vert-chouette #1
Difficulté : facile
Durée : 45 minutes
Accessibilité : à pied ou en vélo

Hébergeurs : Bièvre Est collecte la taxe de séjour

Les personnes mineures 

La taxe de séjour est collectée par les hébergeurs pour le compte de la Communauté de communes et du Département de l’Isère, auprès des touristes en séjour à titre onéreux sur le territoire de Bièvre Est. Elle est affectée aux dépenses destinées à favoriser la fréquentation touristique ou aux dépenses relatives à des actions de protection et de gestion des espaces naturels à des fins touristiques. La taxe de séjour est régie par les articles L. 2333-26 à L.2333-46 du Code des Collectivités Territoriales.  Le Département de l’Isère a instauré une taxe additionnelle de 10% à la taxe de séjour (incluse dans les tarifs présentés). 

Les personnes exonérées sont : 

  • Les personnes mineures.
  • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier employés sur la communauté de communes.
  • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire et les personnes qui occupent des locaux dont le loyer est inférieur à 5€ par nuit.

Rappel sur les obligations des hébergeurs

  • Se déclarer en mairie : la déclaration d’hébergement touristique ou d’une chambre d’hôte est une démarche obligatoire qui consiste à transmettre les coordonnées de l’hébergeur et de l’hébergement, ainsi que le classement et la capacité, à la mairie du lieu d’implantation de l’hébergement.
  • Afficher les tarifs de taxe de séjour
  • Tenir un registre du logeur : c’est un registre anonyme qui contient les informations suivantes : dates d’arrivée et de départ des clients, nombre de personnes ayant séjourné, taxe de séjour collectée (et exonérations si nécessaire).
  • Effectuer les déclarations et reversements dans les délais impartis.

Horaires d'ouverture de Bièvre Est

Lundi 14h-17h
Mardi de 9h à 12h et de 14h à 18h
Mercredi, Jeudi & Vendredi
de 9h à 12h et de 14h à 17h
Samedi fermé

Contacter Bièvre Est

Parc d’activités Bièvre Dauphine
1352 rue Augustin Blanchet
38690 Colombe

04 76 06 10 94

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